Salle Gaveau

Le marathon proustien de Jean-Laurent Cochet

Le marathon proustien de Jean-Laurent Cochet

Si vous avez éprouvé quelques difficultés à vous plonger dans A la recherche du temps perdu de Marcel Proust, ou si, pris dans le tourbillon de la vie, vous vous êtes arrêté en route en jurant d’y revenir un jour, Jean-Laurent Cochet vous propose la plus folle mais alléchante séance de rattrapage : la lecture intégrale, et non stop, d’ Albertine disparue salle Gaveau, du samedi 22 janvier à 10h du matin au dimanche 23 à l’heure des croissants.

Seul en scène et en dix « actes » d’une heure trente, soit vingt heures de lecture, il célèbrera à sa manière le 140è anniversaire de la naissance de Marcel Proust, histoire d’offrir au public la possibilité « de découvrir ou redécouvrir une des œuvres majeures du XXè siècle, de vivre une aventure singulière où l’on cherche à déjouer le temps tout en l’éprouvant ». Cela par la voix d’un comédien magistral, dont l’humour, la verve, la faconde et l’amour absolu des planches en font le cousin de Sacha Guitry.
Comment rendre justice au parcours de Jean-Laurent Cochet, comédien hors normes doublé d’un pédagogue hors pair qui depuis cinq bonnes décennies arpente la scène et a formé des générations de comédiens qui aujourd’hui tiennent le haut du pavé ? Pour faire bref, on rappellera que Catherine Hiégel, Fabrice Lucchini, Gérard Depardieu, ont bénéficié de ses leçons, qu’il fit un tabac la saison dernière avec son spectacle Aux Deux Colombes de Sacha Guitry et qu’il emporte actuellement tous les suffrages dans le rôle de la Philaminte des Femmes Savantes de Molière, actuellement en tournée dans la mise en scène d’Arnaud Denis.
Décidant de lire Proust, son souci est, dit-il, « de susciter chez le spectateur l’enchantement inhérent à l’écriture de Proust qui à travers cette œuvre, explore le thème de la perte et du sentiment amoureux ».

Et comme cette lecture est donnée dans ce haut lieu musical qu’est la salle Gaveau, la grandeur et la misère de l’amour trouveront des échos dans les ponctuations et intermèdes du Quatuor à cordes Noctis qui interprètera des œuvres de Saint-Saëns, Franck, Beethoven, Chabrier, Hahn…
Un week-end où s’allient la littérature, le théâtre, la musique, peut-on rêver mieux ?

Albertine disparue, lecture intégrale de Jean-Laurent Cochet, du 22 au 23 janvier.
Salle Gaveau de 10h du matin le samedi, à 6h le dimanche tel : 01 49 53 05 07

A propos de l'auteur
Dominique Darzacq
Dominique Darzacq

Journaliste, critique a collaboré notamment à France Inter, Connaissance des Arts, Le Monde, Révolution, TFI. En free lance a collaboré et collabore à divers revues et publications : notamment, Le Journal du Théâtre, Itinéraire, Théâtre Aujourd’hui....

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