La mort de René Bianco

La mort de René Bianco

Brève :

Il nous a quitté avant d’avoir bouclé son siècle : René Bianco aurait dans quelques mois fêté son centième anniversaire, cent ans d’une existence habitée par la musique. Né à Constantine le 21 juin 1908, il fut incontestablement le plus grand baryton français de la deuxième moitié du XXème siècle, l’équivalent au moins d’un Piero Cappuccilli. Fou de théâtre il commence dès l’adolescence par hanter les coulisses des salles de spectacles en y pratiquant toutes sortes de petits boulots. La découverte de sa voix le fait entrer au conservatoire où il rafla prix sur prix. Paris le découvre en 1948 salle Favart dans Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach et le lendemain à l’Opéra de Paris dans Lohengrin de Wagner qu’il marqua d’une empreinte indélébile. Bien au-delà de ses 70 ans, il chanta tous les grands rôles de baryton des répertoires français, italiens, allemands, Iago, Rigoletto, Kurwenal, Pizzaro furent ses doubles en chant et présence, il participa avec enthousiasme à des créations contemporaines et exporta son savoir faire, son talent et son charisme dans les plus grandes capitales du lyrique. Il fut également un pédagogue hors pair admiré et aimé pour sa simplicité et sa joie de vivre. Il a été inhumé dans l’intimité de sa famille lundi 28 janvier à Charbonnières près de Lyon.

A propos de l'auteur
Caroline Alexander
Caroline Alexander

Née dans des années de tourmente, réussit à échapper au pire, et, sur cette lancée continua à avancer en se faufilant entre les gouttes des orages. Par prudence sa famille la destinait à une carrière dans la confection pour dames. Par cabotinage, elle...

Voir la fiche complète de l'auteur

Laisser un message

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

S'inscrire à notre lettre d'information
Commentaires récents
Articles récents
Facebook