Joyeux mois de mai
La pensée de mai unique
- Publié par
- 6 mai 2008
- Billets d’humeur
- Jacky Viallon
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Malgré l’inflation, la hausse du prix de l’essence et la baisse du pouvoir d’achat (Exercice pratique sur les principes communicants), l’irrésistible ascension de la bêtise humaine et la terrible valeur ajoutée (T.V.A ) à notre cerveau par le bourrage de crâne : la France…
– Quoi la France ?
– Un instant, laissez-moi le temps d’aller à la ligne…Donc, je répète : La France…( Pas folle du tout la France ! ) surveille ses jours fériés, vacances scolaires, RTT, congés pipi-caca et autre crève calendrier du labeur, comme ses propres chiots. Car elle sait, la France, que tout le monde tète goulûment ses mamelles sans retenue et sans vergogne.
Cette image nous renvoie d’office vers cet adage que nous revendiquons farouchement et patriotiquement sous l’œil moqueur et rassuré des pays voisins, trop heureux de ne pas avoir hérité de ladite expression « Labourage et pâturages sont les deux mamelles de la France ».
À l’heure où il n ’y a bientôt plus de pâturages, encore moins de labourages et surtout plus du tout de laboureurs, parce qu’il y a plus d’école de laboureurs, on a tout intérêt à apprendre à naviguer plutôt qu’à labourer puisque chacun doit s’entraîner à ramer sur sa propre galère.
Ainsi attendues les carences en trou de gruyère de ce joli mois de mai qui ne permet malheureusement pas de jouir pleinement de son travail nous pouvons profiter de nos loisirs pour apprendre à galérer. C’est silencieux et écologique. On peut aussi pour préparer prudemment l’avenir, s’initier au vol plané, se ramasser tout seul sans service de cars ou de petites cuillers, maîtriser son porte-menu-monnaie pour ne pas sombrer dans le « cacaquarante » et ne pas confondre l’inflation monétaire avec l’infection monétaire.
C’était simplement quelques petites recettes, trucs, ficelles, combines, tuyaux avant peut-être la grande prise de choux (Nouvelle Bastille, située Place du Choux, station de métro : choux.) Bien sûr, nous nous rapprochons de la pensée unique. Mais ne sommes-nous pas à nous tous, tous uniques à nous tous ?